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concret/routage/ip

bonjour tout le monde, j'ai lu quelqu'un de vos cours assez interessant, je pense comprendre a peu près la plupart des choses que j'ai lu, mais il me vient un doute:
je suis sur mon pc j'ai une adresse ip local qui m'est propre (je la choisit)
je suis connecter a mon routeur qui lui une adresse IP unique qui m'identifie sur le net(une parmi 2^32), fixé par mon fai
mon routeur se connecte au routeur de mon FAI , qui lui me redire vers le monde entier utilisant des table de routage, qui lui indique par quel routeur passer pour atteindre l'adresse cible

mais que représente dans tout ca @mac ?
ai-je aussi un mac unique dans le monde entier ? (1 parmit 2^48), je ne pense pas car sinon prkoi l'ipv6 a 2^128 bits pour m'identifier ??

je sens que ma mauvaise compréhension du sujet viens du fait qu'il doit me manquer un élément dans le schéma de routage, j'ai donc penser l'adresse fourni par mon FAI est elle elle aussi choisi arbitrairement (comme moi dans mon réseau local) par celui ci,, mais ce raisonnement comme l'autre est aussi erroné car mon IP est unique sur le net (je vois mon ip, et pas celle du routeur free quand je cherche mon IP en ligne) et qu'il suffirai de fragmenter les réseau mondiaux pour ne pas avoir de problème d'extension (maximum 2^32 pays, ayant chacun au maximum 2^32 FAI )

enfin pas mal de prise de tete, pour quelque chose qui doit etre tout con, merci d'avance
L'adresse MAC est inscrite en dur sur une interface réseau de niveau 3. Théoriquement, elle est unique dans le monde. L'adresse MAC est donc une adresse physique contrairement à 'adresse IP, qui est logique.

Dans un réseau, l'adresse IP permet un adressage de portée globale alors que l'adresse MAC un portée locale.

Concrètement, une trame contient une seule MAC source, une seule MAC de destination, une seule IP source et une seule IP destination. Les IP permettent aux bouts de se joindre (ex : PC, serveur web). Les MAC permettent permettent à chaque élément de la chaine de se joindre (ex : PC-routeur, routeur-routeur-, routeur-serveur).

Quand à ton IP, elle est privée et est translatée en ton IP publique, qui est attribuée par ton FAI dans un pool défini.

Pour le reste, je n'ai pas bien compris la question que tu te poses !
merci de prendre le temps de me répondre, c'est bizarre j'aurais plutot dit @mac niveau 2 (ethernet) et l'ip niveau 3 (IPv4)
bah pour tout ce que n'a pas pas compris c'était mon raisonnement pour me prouvez que j'avais rien compris 😉 , en fait c'est pourquoi utilisé les 2

IP adresse logique variable dans le temps, ok, mais alors prkoi avoir mis en place un protocole de communication qui attribue moins d'adresse logique que d'adresse physique ? parcequ'au début, on ne pensez pas qu'Internet se développerait pas autant ?

Prenons l'exemple d'un FAI quelconque, ses serveurs communiquent entre eux et avec ma box via leur adresse MAC (réseau du FAI) et via le reste du monde via leur adresse IP ?

Tu as raison. L'adresse MAC de couche 2 est l'adresse d'une interface réseau, elle est codée en dur sur une carte réseau.


C'est que tu n'as pas bien lu les cours !
[url]http://www.lalitte.com/routage.htm#6.3_-_Pourquoi_encore_une_adresse_alors_que_nous_avons_d%E9j%E0_ladresse_MAC_[/url]


Non, les couches sont indépendantes les unes des autres, donc le choix du nombre d'adresses s'est fait indépendamment en fonction des besoins de chaque couche. En couche 2 on doit avoir une adresse par carte réseau fabriquée, il en faut donc beaucoup. Alors qu'en couche 3 on pensait effectivement au début que le caractère "dynamique" de l'attribution des adresses permettrait d'en avoir suffisamment.


En fait, quand une machine veut envoyer un paquet à un autre réseau, elle regarde dans sa table de routage à quelle passerelle il faut qu'elle les envoie. La table de routage lui donne l'adresse IP de la machine à joindre, mais pour que le paquet puisse arriver à la passerelle sur le réseau local, il faut indiquer l'adresse MAC de la machine destination (le switch qui va aiguiller les trames ne connait pas l'adresse IP) Ainsi, on utilise les adresses MAC pour envoyer une trame sur un réseau local, et le paquet contenu dans la trame va voyager de réseau en réseau grâce à l'adresse IP de la machine distante qu'il contient.
baggi a écrit:
merci de prendre le temps de me répondre, c'est bizarre j'aurais plutot dit @mac niveau 2 (ethernet) et l'ip niveau 3 (IPv4)

Tu as raison. L'adresse MAC de couche 2 est l'adresse d'une interface réseau, elle est codée en dur sur une carte réseau.

Je reformule... Chaque interface Ethernet possède une adresse MAC inscrite en dur. Une interface Ethernet peut être utilisée en L2 (ex : switch) ou en L3 (ex : routeur). Dans le cas qui nous intéresse, c'est plutôt une interface qui possède une MAC, à laquelle on a ajouté une IP.

Maintenant, un peu d'éthymologie : IP = Internet Protocol. Internet = Interconnected networks. Internet désigne un ensemble de réseaux interconnectés, un "inter-réseau". En d'autres termes, IP a permis l'interconnexion à l'échelle mondiale de tout type de réseaux, en se positionnant au dessus de la couche 2.

Pour la petite histoire, une des raisons majeures à la nécessité d'une couche 2 est qu'on ne peut pas transmettre directement un paquet sur un support physique. On a besoin d'un délimiteur de pdu, qui est est fournit par la trame. On converge vers du tout-Ethernet en couche 2 car c'est répandu, pas cher, haut débit et que son format suivra l'évolution.

Houla, je ne suis pas pour les mélanges exotiques entre couches !
L'adresse MAC est une adresse de couche 2. L'indépendance des couches du modèle OSI nous impose de ne pas la marier ou utiliser dans une autre couche.
Quant au routage, router à l'aide d'une adresse MAC me semble inutile vu qu'une adresse MAC est propre à un réseau local.
Quand on parle de commutation niveau 3 il faut voir cela comme du routage et surtout pas de la commutation comme son nom ne l'indique pas 🙂
shinmaki a écrit:
Une interface Ethernet peut être utilisée en L2 (ex : switch) ou en L3 (ex : routeur)

Houla, je ne suis pas pour les mélanges exotiques entre couches !
L'adresse MAC est une adresse de couche 2. L'indépendance des couches du modèle OSI nous impose de ne pas la marier ou utiliser dans une autre couche.

Tu n'es pas d'accord que les interfaces Ethernet d'un switch travaillent en couche 2 alors que les interfaces Ethernet d'un routeur travaillent en couche 3 ? L'adresse MAC de l'interface d'un switch n'est pas utilisée dans le switching Ethernet alors qu'elle l'est dans une communication d'hôte IP à hôte IP.

Quant au routage, router à l'aide d'une adresse MAC me semble inutile vu qu'une adresse MAC est propre à un réseau local.
Quand on parle de commutation niveau 3 il faut voir cela comme du routage et surtout pas de la commutation comme son nom ne l'indique pas Smile

Ah bon, j'ai dit ça ?

C'est une question de vocabulaire je pense, en relisant le texte précédent et à la vu de ta nouvelle question je comprends mieux.
Je trouve dangereux de mélanger des concepts de couches différentes.
Notamment la phrase "les interfaces Ethernet d'un routeur travaillent en couche 3" me semble erronée car les interface n'interviennent en rien dans le processus de routage qui est un processus applicatif. Le routage peut indiquer les interfaces de sortie, mais cela n'a aucun rapport avec le protocole Ethernet ni les adresses MAC.
Après chacun voit midi à sa porte, mais je déconseille le mélange de deux concepts de couches différentes qui amènent des personnes à croire que la commutation niveau 3 est autre chose que du routage parcequ'on appelle ça "commutation"...


Un switch n'a pas d'adresse MAC dans sa fonction de commutation.
Cependant, la plupart des switchs d'aujourd'hui sont administrables et nécessitent donc une pile TCP/IP pour communiquer avec l'administrateur, ce qui inclut une adresse IP et une adresse MAC. Cependant ces adresses affectées au switchs n'ont rien à voir avec sa fonction de commutation.
Quant à dire qu'un switch intervient dans la communication IP... ça va loin là !
Voir:
[u:f2c663f256]http://www.lalitte.com/reseau.html#denomi[/u:f2c663f256]



C'est cette phrase qui m'avait laissé perplexe:
"Une interface Ethernet peut être utilisée en L2 (ex : switch) ou en L3 (ex : routeur)" mais je l'ai mal interprétée, désolé.
ben que dire a part un grand merci, en effet je n'avais pas vu ce cours(j'en ai lue plein d'autre mais pas cette FAQ qui aurait éviter que je post, je m'en excuse donc)

sinon une petite pour finir ce topic (vous qui me parler des couche 2/3 alors qu'on les utilise plus puisque le modele a tcp/ip a détroner l'OSI 😀 (si j'ai bien suivi les cours ac assiduité)),
-peut on assimiler le préambule de l'entête ethernet au role de la couche physique du modele OSI,car le but de ces octets est bien de synchronisée 2 machines différentes (il me semble avoir lu qlqpart que c'était aussi un des rôles de la 1 notamment si on cgange de support physique (fibre optique/cable) )
-et la notion des ports en udp et tcp au role de la couche session
je pose ces questions parcequ'il me semble que meme s'il y a des comparatifs entre le modéle osi et tcp/ip on entends pas parler de ces comparaisons, sont elles trop "violente" ou n'y a t'il vraiment aucune raison de les comparées (ne me dites pas ca, sinon je doit me retaper tout les cours lol, mais je ne promets de ne relire que les votre, car aprés avoir errer sur le web, je trouve ce site bien sympa)
voila promis aprés ca je ne pose plus de question aprés un bon bout de temps :p 🙄


Entierement d'accord. Une idée-clé du modèle OSI est l'abstraction des couches inférieures et supérieures pour une couche donnée.



Je reformule encore une fois ! 🙂 La fonction de routage inervient à partir des en-têtes IP. Lorsque le paquet IP doit être envoyé sur une interface Ethernet, il est encapsulé dans une trame Ethernet et la MAC sert à l'adressage local, càd entre 2 hôtes du même sous-réseau.


shinmaki a écrit:
L'adresse MAC de l'interface d'un switch n'est pas utilisée dans le switching Ethernet alors qu'elle l'est dans une communication d'hôte IP à hôte IP.

Un switch n'a pas d'adresse MAC dans sa fonction de commutation.
Cependant, la plupart des switchs d'aujourd'hui sont administrables et nécessitent donc une pile TCP/IP pour communiquer avec l'administrateur, ce qui inclut une adresse IP et une adresse MAC. Cependant ces adresses affectées au switchs n'ont rien à voir avec sa fonction de commutation.
Quant à dire qu'un switch intervient dans la communication IP... ça va loin là !

Je reformule... Encore une fois !

J'entendais par là que 2 hôtes IP sur un réseau local passent par un adressage de couche 2, résolu par ARP. Cet adressage de couche 2 est aiguillé par le switch. Ce dernier commute la trame selon l'adresse MAC et intervient donc dans la communication des 2 hôtes mais que en couche 2.

On est bien d'accord sur le fait qu'un switch Ethernet commute des trames Ethernet et qu'un routeur IP route des paquets IP.

Ca reste clair baggi ou ou les nuances dont on parle commencent à trop s'écarter du sujet initial ?

Pour en revenir à nos moutons,


Pas pour moi en tout cas ! Je ne fais référence qu'à OSI.



Le préambule permet de détecter le début de la trame sur le support physique grâce à un pattern bien défini.

TCP et UDP sont des pdu de couche 4. Ces 2 protocoles s'interfacent entre l'application et le réseau. Le référencement d'une application se fait via un numéro de port. L'application sait ainsi comment demander un service à la couche 4. La couche 4 sait ainsi comment remettre des informations à l'application.
@shinmaki:
Ok, on est d'accord ! j'ai parfois du mal à interpréter ce qui est écrit dans un post 🙂


Aucun problème, tant mieux si cela a pu t'éclairer.



Pas exactement, et c'est plutôt l'inverse.
Le modèle TCP/IP est antérieur à OSI, il est né avec Internet vers 1973. Le modèle OSI n'est arrivé que dix ans après en 1984 mais n'a aucune application réelle. C'est un modèle "théorique" mais qui est bien implémenté et pédagogique pour présenter le réseau, c'est donc souvent celui qu'on utilise et sur lequel on devrait s'appuyer pour faire évoluer les réseaux à l'avenir.


Ah non, les ports sont bien dans la couche 4 pour justement faire le lien avec les applications au dessus.
Ce qu'il faut voir c'est que les couches 5, 6 et 7 du modèle OSI n'existent pas dans le modèle TCP/IP que nous utilisons aujourd'hui. Il faut donc voir ces trois couches comme une seule qui est gérée par l'application.


Aucun problème, tant mieux si cela a pu t'éclairer.



Pas exactement, et c'est plutôt l'inverse.
Le modèle TCP/IP est antérieur à OSI, il est né avec Internet vers 1973. Le modèle OSI n'est arrivé que dix ans après en 1984 mais n'a aucune application réelle. C'est un modèle "théorique" mais qui est bien implémenté et pédagogique pour présenter le réseau, c'est donc souvent celui qu'on utilise et sur lequel on devrait s'appuyer pour faire évoluer les réseaux à l'avenir.


Il est difficile de comparer TCP/IP et OSI car le premier est l'implémentation de ce qui se fait aujourd'hui et est donc obligatoirement vrai par rapport à ce que l'on connait.
Cependant, OSI se veut évolutif et représentatif de tous types de réseaux (pas seulement Internet) on préfère donc souvent le mettre en avant par son coté universel.

Pour moi la difficulté n'est pas de les comparer mais d'arriver à présenter les concepts TCP/IP que nous utilisons tous les jours en utilisant le modèle OSI. On se rend compte de toute façon que les implémentations des protocoles pas les constructeurs ou développeurs ne sont pas toujours en accord avec les modèles, alors bon...